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Kirk Varaden (Directeur de Chartered Brokers Group) « Notre service est gratuit car c’est l’assureur qui paie le courtier »

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Kirk Varaden (Directeur de Chartered Brokers Group) « Notre service est gratuit car c’est l’assureur qui paie le courtier » | business-magazine.mu

BUSINESSMAG. Chartered Brokers Group est composé de Chartered Brokers et de Medibroker. Comment sont structurées vos activités ?

Nous sommes opérationnels depuis 1994. Quand j’ai fondé Chartered Brokers il y a dix-huit ans, il n’y avait que quatre courtiers d’assurance sur la place. Aujourd’hui, il y en a vingt-cinq. Nous sommes une équipe de vingt-deux personnes. Sur notre service d’assurance générale, qui tombe sous l’ombrelle de Chartered Brokers, nous comptons sept officiers. Alors que pour l’assurance médicale chapeautée par Medibroker, nous disposons d’une équipe de six personnes.

BUSINESSMAG. Comment est constitué votre portefeuille de clients ?

Notre portefeuille est essentiellement Corporate, soit à hauteur de 90 %. Nous avons des clients dans les corps parapublics, les banques, l’offshore, l’industrie du textile et la construction, notamment.

BUSINESSMAG. Comment voyezvous l’importance du courtier dans l’industrie des assurances ?

Comme cela est défini dans l’Insurance Act, un courtier d’assurance agit comme un conseiller pour le client. Il est important de bien faire la distinction entre le courtier d’assurance et un agent d’assurance. Un courtier n’est pas un vendeur d’assurance. Au contraire, il achète l’assurance pour le compte de ses clients. Le courtier exerce une profession. Il n’est pas dans une logique de profit contrairement à l’assureur.

Le client lambda ne connaît rien en assurance qui est, pour lui, quelque chose de non tangible. C’est la raison pour laquelle il est important qu’il soit conseillé sur la police d’assurance qu’il doit prendre. Fondamentalement, l’assurance implique le transfert des risques à une société d’assurance.

Mais encore le client doit-il comprendre la portée des risques contre lesquels il doit s’assurer. S’agissant des entreprises, les risques sont encore plus grands et plus compliqués. Le rôle du courtier est justement d’identifier ces risques. Pour cela, d’abord, nous visitons les entreprises.

Puis, nous consultons leurs documents internes et les livres de compte pour savoir exactement la nature de leurs activités. C’est à partir du moment que nous avons pu cerner les risques que nous développons un programme d’assurance.

BUSINESSMAG. Vous évoquez la complexité des risques. Avezvous recours à de l’aide extérieure pour les dossiers difficiles ?

Oui. Nous avons des partenaires internationaux, que ce soit en Angleterre, au Singapour, en Allemagne, en Inde ou en Afrique du Sud. Ils nous aident sur des risques spécifiques. Il faut savoir que dans le cas des entreprises offshore, nous avons eu des clients qui recherchent des couvertures jusqu’à 40 millions de dollars pour des couvertures bien spécifiques, comme la protection de leurs fonds. Bien souvent, ils recherchent ces couvertures dans des sociétés d’assurance en dehors de Maurice.

BUSINESSMAG. Y a-t-il eu une prise de conscience des Mauriciens sur l’importance de se tourner vers un courtier d’assurance.

Définitivement ! Et puis, notre service est gratuit. Ce sont les assureurs qui nous paient et non le client.

 

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