Admission au Global Index of Public Registers : Le secteur bancaire améliore son image sur la scène internationale

Maurice est le premier pays africain à intégrer le Global Index, ce qui vient renforcer notre stratégie comme tremplin pour les investissements en Afrique.

Le registre public d’adhésion au Code Global pour Maurice, hébergé par la Mauritius Bankers Association Limited (MBA), a été admis au Global Index of Public Registers. Le registre mauricien est le 17e registre à être représenté sur le Global Index.

Le FX Global Code a été publié en 2017. Le code est un ensemble de principes de bonnes pratiques qui a été élaboré grâce à un partenariat entre les banques centrales et acteurs du marché du secteur privé sous les auspices du comité des marchés de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), soutenu par seize banques centrales des principales économies.

Sous l’impulsion de la Banque de Maurice, les banques mauriciennes ont travaillé sur son implémentation depuis 2018, et ont complété l’exercice en septembre 2020. À l’heure actuelle, 13 banques sur le marché local ont souscrit au FX Global Code et publié une déclaration d’adhésion. Dans la pratique, ce code vient dire que les banques mauriciennes adhèrent à une certaine façon d’opérer et qu’elles ont mis en place des procédures et contrôles internes. Pour cela, les banques mauriciennes ont dû modifier leurs systèmes et leurs procédures pour se mettre aux normes internationales.

«Ces pratiques permettent de garantir un niveau d’éthique, de transparence et de gouvernance aux différentes contreparties des banques locales, et rassurent nos partenaires d’affaires. L’adhésion aux normes internationales permet de réduire davantage les barrières aux transactions financières et consolide notre image comme une juridiction de choix pour les investisseurs internationaux. Le secteur bancaire a toujours été au premier plan s’agissant de l’implémentation de normes et bonnes pratiques internationales telles que l’IFRS 9, les accords de Bâle, l’implémentation des normes FATCA (US) ou CRS (OCDE)», souligne Ashwin Jankee, Research Analyst à la MBA.

Lignes directrices communes

Le Code a été élaboré dans le but de fournir des lignes directrices communes visant à promouvoir l’intégrité et le fonctionnement efficace des opérations sur le marché des changes. Il promeut un marché robuste, équitable, liquide, ouvert et suffisamment transparent au sein duquel les divers participants, s’appuyant sur une infrastructure solide, sont en mesure de conclure efficacement des opérations en toute confiance, de surcroît à des prix compétitifs qui reflètent les informations de marché disponibles et conformément aux standards acceptables en termes de comportement. Dans son ensemble, ce code vient aligner les pratiques suivantes aux normes internationales : l’éthique, la gouvernance, l’exécution des opérations, l’échange d’informations, la gestion des risques et de conformité, le processus de confirmation et de règlement des opérations de change.

Concernant les transactions transfrontalières, l’un des risques principaux est celui associé à la contrepartie, soit le risque qu’il y ait un problème avec l’autre partie, soutient Ashwin Jankee. «Quand ce risque est élevé, soit les gens ne veulent pas prendre le risque d’entrer en affaires avec Maurice, soit le coût de la transaction sera élevé. Lorsque des opérateurs mauriciens adhèrent à des normes internationales, cela permet aux contreparties étrangères de comprendre comment nous opérons et les rassure par rapport au risque. Notre adhésion au FX Global Code va inspirer davantage de confiance aux banques étrangères, incluant les banques correspondantes, et les investisseurs institutionnels, en matière de respect de normes éthiques les plus élevées, pour effectuer des transactions financières avec les banques mauriciennes», fait-il ressortir. À noter que Maurice est également le premier pays africain à intégrer le Global Index, ce qui vient renforcer notre stratégie comme tremplin pour les investissements en Afrique et rejaillit positivement sur notre image en tant que place financière majeure dans la région Afrique subsaharienne.