Maneesh Vijaya, le concepteur de projets

Il est le fondateur de PM-Pulse, compagnie internationale qui dispense de la formation et des conseils en matière de gestion de projets. Rencontre avec Maneesh Vijaya.

Il a le verbe facile, arbore toujours le sourire et sait apprécier la beauté en chaque individu. Il a le don de mettre son interlocuteur à l’aise, et ce dès les premiers instants. Ce gentleman qui nous vient de la Grande péninsule n’est autre que Maneesh Vijaya. Il est le fondateur de la compagnie PM-Pulse.

« PM-Pulse a vu le jour en 2006 et délivre des conseils et de la formation dans divers domaines et principalement le ‘Project Management’ », explique-t-il.

Sa passion pour tout ce qui touche à la gestion de projet remonte à son enfance, raconte-t-il. « C’est mon père qui m’a transmis cette passion. Je me souviens que j’avais l’habitude de voir mon père dirigé maints projets d’envergure. Je me remémore surtout de la création de 200 usines de papier dans des régions éloignées du monde. »

Maneesh Vijaya fait ses premiers pas sur le marché du travail en 1987. Il venait de compléter son B.Com (Hons) à l’Université de Delhi. « J’ai pensé qu’il fallait que je travaille durant mon temps libre. Je trouvais qu’assister aux cours et ne rien faire d’autre n’était qu’une perte de temps. Or, le temps est précieux ».

Mais le seul emploi qu’il décroche est celui de vendeur pour les plus grands éditeurs d’encyclopédie au monde.

« Je me rendais de bureau en bureau, d’université en université et de bibliothèque en bibliothèque pour convaincre les gens à acheter cet ensemble de vingt-quatre livres qui comprenaient l’encyclopédie », raconte Maneesh Vijaya.

Après des débuts difficiles, Maneesh Vijaya apprend rapidement les ficelles du métier et la routine s’impose. « Il me semblerait que j’aurais bien pu vendre avant même que je sois descendu de mon lit », lance-t-il avec le sourire.

Un an plus tard, il abandonne son métier de vendeur car comme il a coutume de dire : « La vie me réserve d’autres surprises. »

Néanmoins, il explique que ce métier lui a beaucoup apporté. « Le métier de vendeur vous permet de mieux cerner et de mieux juger les gens. Vous devenez très attentif et observateur. » Après ses études tertiaires, Maneesh Vijaya se lance dans le Merchant Banking Line. Mais au bout de deux ans, le métier devient ennuyeux. Il est en quête d’une carrière professionnelle qui le conduira de surprise en surprise.

« J’ai commencé à collaborer avec un expert en informatique pour créer le tout premier logiciel d’Equity Shares and Debentures Transfer en Inde. J’ai réalisé que le monde de l’informatique et le développement des logiciels était très fascinant. J’ai suivi mon instinct, j’ai démissionné et pris un emploi dans une boîte informatique. »

Faute de connaissance en informatique, il occupe durant un court temps, le poste d’un simple développeur. Mais rapidement – soit six mois après son arrivée au sein de l’entreprise – les dirigeants de l’entreprise conscients de son potentiel le nomment en tant que Project Leader. « Mon passage dans le monde de l’informatique m’a permis de voyager dans une dizaine de pays et de concevoir des projets de 150 millions de dollars. J’ai travaillé avec le secteur de la Défense, le secteur public, les plus grandes banques au monde, les géants de la distribution dans le monde, plusieurs compagnies aériennes ou encore le secteur de la santé », souligne-t-il.

Mais avant de se mettre à son propre compte, Maneesh Vijaya se lance un tout nouveau défi : celui de tester ses compétences dans un tout autre domaine. Il rejoint ainsi le géant mondial de l’automobile et participe au lancement mondial d’une voiture.

« Je ressentais le besoin de passer plus de temps avec ma famille, de matérialiser mon amour pour les voyages et ma passion pour le ‘Project Management’ », dit-il

Ainsi, le 6 mai 2006 – date qui correspond au quatrième anniversaire de sa fille –, il décide de démissionner et de rechercher ce métier qui lui permettra d’accorder plus de temps à sa famille, particulièrement à sa fille et donner vie à sa passion pour le Project Management.

« C’est ainsi que PM-Pulse est née. L’organisation est enregistrée auprès de Project Management Institute des États-Unis en tant que ‘Global Provider for Education’ pour le ‘Project Management’ aussi bien que pour des conseils. »

PM-Pulse a permis à Maneesh Vijaya de former et rencontrer de grands penseurs et managers dans diverses parties du monde et de livrer des consultations sur des sujets et domaines difficiles. « Mais le plus important est que PM-Pulse me confère cette liberté dont j’avais toujours soif. »

Effectivement, à 45 ans et père d’une petite fille, Maneesh Vijaya est un amoureux de la vie. « Je croque la vie à belles dents », se plaît-il dire. « Je suis un ‘Wide Eyed Traveler’ qui s’émerveille devant les beautés et charmes que la vie offre. Plus ma famille et moi, nous voyageons, plus je réalise que j’ai la chance d’être un habitant de ce monde ».

Cette soif de la vie l’a incité à créer une ONG qui vient en aide aux petits orphelins. « Cette organisation non gouvernementale offre de l’éducation à ces enfants. Nous n’avons sollicité aucune subvention de la part d’aucune organisation politique, mais les finances proviennent de nos poches et des personnes animées par cet esprit philanthropique ». Son but est que tout le monde ait la chance d’apprécier la vie et ce monde.

L’homme cultive le mystère sur les projets d’avenir de PM-Pulse. Aujourd’hui, l’organisation internationale compte des bureaux à Maurice, au Singapour, à Bahreïn, au Sri Lanka, en Thaïlande ou encore en Inde. Maneesh Vijaya conclut : « Des projets foisonnent mais pour l’instant, je ne veux rien dévoiler ».