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Réunion : le centre pénitentiaire de Domenjod vient en aide à la forêt sèche

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Réunion : le centre pénitentiaire de Domenjod vient en aide à la forêt sèche | business-magazine.mu

La forêt sèche de La Réunion représente un patrimoine naturel et culturel exceptionnel sur le point de disparaître. Pour en assurer la sauvegarde, le Parc national de La Réunion pilote le projet LIFE+ Forêt Sèche en étroite collaboration avec le Conservatoire du littoral, l’État (DEAL), le Département et la Région. Conquis par le succès d’une première collaboration avec le Parc national, le Centre Pénitentiaire de Domenjod a renouvelé son engagement, le lundi 31 juillet. Une nouvelle convention a ainsi été signée par Jean-Philippe Delorme, directeur du Parc national de La Réunion, Georges Casagrande, directeur du Centre Pénitentiaire de Domenjod, Philippe Longueville, directeur du site SODEXO, et Catherine Latreille, directrice de l’antenne océan Indien du Conservatoire du littoral.

Jean-Philippe Delorme souligne l’importance de ce partenariat qui témoigne que la préservation de la biodiversité réunionnaise n’est pas qu’une affaire de spécialistes mais concerne tous les acteurs du territoire. Georges Casagrande s’est réjoui de la reconduction de ce partenariat apportant des valeurs saines et positives au sein de son établissement. Cette convention offre aux détenus du centre pénitentiaire l’opportunité de bénéficier d’ateliers pédagogiques et techniques leur permettant d’être sensibilisés à la nécessité de sauver un milieu naturel unique au monde et de participer concrètement à sa préservation au côté du Parc national de La Réunion.

Durant l’année 2017-2018, ils continueront à produire des pié dbwa endémiques et indigènes avec le support logistique de SODEXO et l’encadrement de l’équipe LIFE+ Forêt Sèche. à l’image du mois de mars, où le personnel encadrant et les détenus ont planté 250 arbres dans les hauts de la Grande Chaloupe, ils poursuivront le reboisement de la forêt pour accompagner le projet LIFE+ Forêt Sèche dans la plantation des 80 000 arbres prévus d’ici à 2020. Tout au long de l’année, l’enseignante Shanaz Cassam-Sulliman, en charge de l’enseignement auprès des détenus, entretiendra ce projet pédagogique partagé.