Sharda Bunjun, directrice d’AHAVA «Je suis fière de représenter un produit qui a un impact sur la peau des gens.»

Comment tombe-t-on dans les cosmétiques de la Mer Morte ?

Par un heureux hasard. Je souffrais de sècheresse cutanée et mon mari me ramenait souvent des produits de beauté de ses voyages. Un jour il m’a rapporté de l’Israël un produit d’AHAVA et ça a changé ma vie. J’ai essayé d’en trouver à Maurice mais la marque n’était pas présente ici. J’ai pris contact avec la maison mère et voilà comment je me suis mise à importer les produits AHAVA.

Pour vous être jetée ainsi à l’eau, vous deviez être un peu business woman dans l’âme ?

Pas du tout, j’étais dans l’administration du Provident Fund pour le compte des collèges privés. Les deux premières années, j’ai galéré. Ce n’était pas évident de faire adopter une cosmétique de l’Israël. Mais une fois que les gens l’avaient essayé, c’était gagné. Je suis assez fière de moi. Aujourd’hui, une cinquantaine de salons utilisent AHAVA dans leurs cabines de soin. Leurs témoignages sont positifs et me touchent. Je suis contente d’avoir persévéré. Et surtout, je suis fière de représenter un produit qui a un impact sur la peau des gens

Qu’est-ce qu’elle a de si spéciale cette marque ?

En hébreux, AHAVA veut dire amour et cette marque existe depuis 30 ans. La Mer Morte se situe à 430 mètres en-dessous de la surface de la mer, elle a un taux de salinité tellement élevé qu’on flotte sur cette eau. Elle renferme 21 minéraux dont 12 se trouvent uniquement à la Mer Morte, et c’est un lieu qui n’est pas pollué. Vous imaginez bien les vertus régénératrices de ses eaux, ses sels, sa boue et ses plantes.

Concrètement, quels sont les produits que vous vendez ?

Des crèmes du jour, des crèmes de nuit, des lotions anti-rides, des produits pour le corps, toute une gamme pour les hommes… AHAVA possède également toute une gamme qui soulage les maladies de la peau telles que l’acné, l’eczéma, le psoriasis, etc.

Si vous pouviez revenir 22 ans en arrière ?

Je suivrai la même trajectoire. La vie d’entrepreneure est très prenante, demande beaucoup de sacrifices. Mais quand je revois le chemin parcouru, ce que j’ai pu accomplir, les obstacles que j’ai réussi à franchir, je me sens comblée.