LOADING

Type to search

Entreprendre Innovation

Zango : Créateur d’applications métiers sur mesure

Share
Zango : Créateur d’applications métiers sur mesure | business-magazine.mu

Les grandes sociétés ont besoin de solutions informatiques qui peuvent générer des analyses rapidement et réduire leurs coûts. Dans cette optique, l’entreprise créée en 2013 a élaboré des produits tels que Z Track et ZP.

Zango, entreprise opérant dans le domaine de l’externalisation de développements informatiques est fondée en 2013 par Eric Coquelin, un informaticien d’origine franco-marocaine. La compagnie se présente également comme un éditeur de solutions, proposant à sa clientèle des applications métiers sur mesure. Il s’agit là de solutions informatiques répondant à des besoins spécifiques des entreprises tels que la gestion des demandes de congé ou de formation des employés.

«Les solutions qui existent sur le marché sont parfois trop chères parce qu’elles viennent d’un éditeur réputé ou trop rigide pour pouvoir s’aligner sur les fonctionnalités qu’attend l’entreprise», explique Eric Coquelin. Et d’ajouter que l’installation de ces solutions de marques connues dérangent aussi le «process» ou tout programme en cours d’exécution car il n’existe pas de moyens de les intégrer sans modifier le système existant.

Par contre, Zango, grâce à un partenariat avec l’éditeur américain Liferay – créateur d’un portail d’entreprise du même nom répondant aux demandes de marché de type «Business to Business» –, est en mesure de mettre en place, au sein des firmes mauriciennes, un portail Open Source qui ne présente pas les inconvénients susmentionnés. Cette solution Open Source est disponible en version gratuite, dite communautaire ainsi qu’en version payante. Zango travaille beaucoup avec la version communautaire mais tente tout de même de convaincre les grands groupes d’adopter la version payante qui leur garantit une plus grande sécurité par sa robustesse.

Cette solution est très bien vue en Europe et aux États-Unis, affirme Eric Coquelin. Il est d’avis que cette tendance en faveur de l’Open Source ne fera que s’accentuer. Selon les licences Open Source, le client est autorisé à se servir du code source d’un autre utilisateur de sorte que des solutions peuvent être réutilisées. L’équipe informatique du client peut voir comment l’application a été codée. C’est un avantage considérable sur le plan du transfert de connaissances. Il est aussi possible de contrôler l’application pour vérifier si elle n’alimente pas une base de données étrangère à l’entreprise.

Une autre solution proposée par Zango est ZP, une solution dite de Customer Communication Management. Déployée chez Mauritius Telecom, elle permet de générer des factures par voie électronique, réduisant ainsi non seulement les coûts mais aussi l’empreinte écologique de la société. «Aujourd’hui, si vous êtes client chez Mauritius Telecom et que vous recevez votre facture par courriel, c’est grâce à ZP», fait remarquer Eric Coquelin.

Zango a également élaboré Z Track, une solution encore peu connue sur le marché mauricien comparé au marché français, que lorgne aussi l’entreprise. Eric Coquelin explique que Z Track s’adresse surtout aux grandes sociétés qui doivent gérer plus de cent appareils fixes et mobiles. «Les grandes entreprises ont besoin de gérer leurs flottes téléphoniques et de déterminer qui utilise quoi, quand et vers où», souligne le directeur. Se référant au contexte mauricien, il fait ressortir que chez deux des principaux opérateurs de téléphonie mobile, il n’existe pas d’outils adéquats permettant de faire un suivi des équipements en vue de contrôler les coûts. À travers Z Track, le gestionnaire obtient des rapports électroniques qui «peuvent être des sources d’informations intéressantes», ajoute le directeur. En sus, à partir de ces données, Zango se propose de conseiller l’entreprise par rapport aux lignes à utiliser pour les appels à l’étranger, entre autres. «Cette solution peut réduire les coûts par trois et les analyses peuvent être générées automatiquement en dix minutes», indique Eric Coquelin en conclusion.