Dekodanz’art L’oeuvre d’une artiste natur(elle)

La nature est sa source d’inspiration. Nathalie Jauffret-Rezannah y trouve tout ce dont elle a besoin pour confectionner des objets de déco et de meubles.

Voilà quatre ans déjà qu’a commencé l’aventure Dekodanz’art. Et depuis deux mois, une première boutique a vu le jour à l’avenue France Boyer de la Giroday à Rose-Hill. « J’aime la décoration, j’aime la nature. Ça donne envie de fabriquer des choses », confie Nathalie Jauffret-Rezannah, créatrice et directrice de Dekodanz’art. La nature est son élément de prédilection, et elle en est imprégnée, dit-elle. 

Nathalie Jauffret-Rezannah se sert de matériaux de récupération pour fabriquer des objets de décoration, et apporte également une touche artistique personnelle à ses oeuvres. « La nature et les objets récupérés inspirent davantage à la création », soutientelle. C’est ainsi qu’elle travaille à partir de troncs d’arbres, de branches, d’épices ou encore de toiles en jute. En temps normal, elle dessine d’abord des objets avant d’aller à la recherche des matériaux qui serviront à leur réalisation. Mais il arrive aussi qu’au contraire, des objets trouvés l’inspirent.

Collaboration avec Yannick Noah

La jeune femme s’occupe notamment de la décoration de grands événements comme les mariages et les scènes de spectacle. Mais des entreprises et magazines font aussi appel à ses services. Elle s’est même chargée de la décoration d’une publicité de cosmétique écologique tournée par Yannick Noah.

En outre, Nathalie Jauffret- Rezannah donne des cours aux femmes entrepreneurs, afin de leur apprendre que « rien ne se perd, tout se récupère ».

C’est sa passion pour l’art et la peinture qui l’a conduite à la mise sur pied de Dekodanz’art. « Mon mari et moi avons les mêmes passions. C’est grâce à lui que je suis là », avoue-t-elle. Cette autodidacte s’est toujours consacrée à l’art. Mais c’est avec l’aide d’un père bricoleur et d’un beau-frère menuisier qu’elle parvient à donner vie à ses créations. « Être sur le marché n’est pas évident. Il faut se faire connaître. Avant, c’était une passion, mais à présent, je m’y consacre à plein temps », explique Nathalie Jauffret-Rezannah.

Le bouche-à-oreille est une méthode certes efficace, mais il faut oser davantage, soulignet- elle. C’est pour cette raison qu’elle se tourne également vers les hôtels pour y présenter ses créations. Il y a deux ans, lors de sa participation au Festival Lunivert organisé par l’Institut français de Maurice (IFM), elle a créé le label lekodeko, qu’elle souhaiterait lancer. Pour l’occasion, elle prépare une nouvelle collection.

La deuxième phase de son projet consiste à créer plusieurs objets, voire des meubles, pour la maison. « Jusqu’à l’heure, tous les objets étaient créés sur commande. Maintenant qu’il y a la boutique, je crée une collection d’objets déjà prêts », explique Nathalie Jauffret- Rezannah. La jeune femme peut aussi créer du sur-mesure, au goût du client.