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Biscuiterie H. Rault Les célèbres biscuits Manioc

u003cp style=text-align: justify;\u003eLa biscuiterie H. Rault, qui date de 1870, est considérée comme une référence de l’histoire coloniale de notre île. Véritable attraction touristique, cette fabrique qui a traversé le siècle est perchée sur les hauteurs de Ville Noire, dans le sud du pays. Ses biscuits manioc sont connus mondialement et sont fabriqués au beurre, au lait, au coco, au custard, au chocolat, à la cannelle, au bran et à l’anis.u0026nbsp;u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eCes biscuits parfumés se distinguent des autres variétés car ils sont préparés à partir du manioc. Leur composition, unique au monde, ne contient pas de produit chimique, ni de gluten, de colorant ou de conservateurs. De plus, les biscuits manioc sont fabriqués de manière traditionnelle, au moyen d’un four à charbon.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(238, 238, 238); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eBiscuit manioc, véritable légende culinaireu003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eC’est Hilarion Rault qui eut l’idée de fabriquer des biscuits à base de manioc. Son père lui parlait tellement des sablés bretons et des galettes bretonnes qu’il lui vint le désir de tenter de recréer ce produit dont il ne connaissait que le nom et la description. Avec les produits disponibles localement, il tenta de reproduire le sablé.u003cbru003eu003cbru003eLe manioc étant la denrée la plus facile à trouver sur le marché local, il élabora sa recette et la fit goûter à ses proches. Satisfaits, ils l’encouragèrent à commercialiser son produit. Au fil du temps sa technique rudimentaire sera améliorée en préservant toutefois le côté artisanal. Il y a encore une dizaine d’années, quatre femmes épluchaient manuellement le manioc, avec l’économe de cuisine. C’est chaque jour que sont décidées les saveurs qui vont être travaillées et les portions qui seront produites pour chacune des saveurs. Une à une, les portions seront mélangées et tamisées de nouveau pour assurer un mélange homogène.u003cbru003eu003cbru003eCette farine étant prête à l’emploi, du sucre est ajouté ainsi que des saveurs, dont de la noix de coco, de l’anis, du lait, du beurre, du chocolat, de la cannelle… Aucun conservateur, aucun colorant ne sont ajoutés et la cuisson se fait sans ajout de matière grasse, ce qui en fait un biscuit très sain.u003cbru003eu003cbru003eLe mélange obtenu est alors envoyé à la cuisson. Le four, comme la balance, date de l’époque. Les biscuits sont cuits sur deux plaques chauffées en brûlant des feuilles de ravenala (l’arbre du voyageur) ou de canne séchées. Les premières plaques sont les plus chaudes, avec une température avoisinant les 200°C. Elle baisse en cours de cuisson pour finir à environ 125°C. Comme il n’y a pas de conservateur dans les biscuits, il est impératif qu’ils soient complètement secs pour pouvoir se conserver.u003cbru003eu003cbru003eLa petite biscuiterie produit autour de 12 000 biscuits par jour, et plus de 90 % de la production est écoulée sur le marché local et une petite quantité (moins de 5 %) est exportée.u003c/divu003e

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