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Brian Ah-Chuen (Strategic Business Executive d’ABC Banking Corporation) – «NOUS SERONS UN ACTEUR IMPORTANT DU PRIVATE BANKING»

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Brian Ah-Chuen (Strategic Business Executive d’ABC Banking Corporation) - «NOUS SERONS UN ACTEUR IMPORTANT DU PRIVATE BANKING» | business-magazine.mu


Avec une clientèle en augmentation, ABC Banking Corporation ambitionne de s’imposer sur le marché local. Pour y arriver, Brian Ah Chuen, Strategic Business Executive de la banque, souligne que celle-ci mise sur l’unicité des produits. 


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BUSINESS MAGAZINE. Après le Retail et l’International Banking, ABC Banking cherche à développer le Private banking. Quelle importance revêt ce segment pour le groupe et comment voyez-vous l’évolution de cette ligne d’activité ?

Il est vrai qu’au début nous nous sommes concentrés sur le Retail et l’International Banking. Mais avec le temps, nous avons constaté une demande pour le Private banking émanant de directeurs basés localement ainsi que des High net worth individuals qui se trouvent à l’étranger. Le Private banking est une ligne d’activité assez nouvelle à Maurice ; le segment n’est pas aussi saturé comparé au Retail. Aujourd’hui, avec nos Private bankers formulant des offres taillées sur mesure pour nos différents clients et le soutien d’ABC Capital qui propose des produits d’investissement sur mesure, nous sommes en mesure de devenir un acteur important sur ce segment. Par ailleurs, ABC Banking vient de dévoiler son Private Banking Lounge dans l’emblématique ex-Merven Building. Ce lounge, dédié aux clients basés localement et internationalement, viendra donner une toute autre dimension à ce segment à travers toute une panoplie d’avantages. 

Nous croyons fermement que ce segment sera certainement un plus pour nos lignes d’activité existantes. Compte tenu du fait que nous avons été en mesure de nous faire une place dans les segments Corporate et International, nous avons la capacité et le bon état d’esprit pour réussir sur ce marché de niche.


BUSINESS MAGAZINE. Quel est le ticket d’entrée pour accéder à vos services de private banking ?

Comme pour toutes les offres de Private banking, nous visons les High net worth individuals. Mais nous sommes fl exibles car nous souhaiterions également toucher les jeunes professionnels prometteurs qui ne sont peut-être pas encore dans cette catégorie mais qui sont ambitieux et aspirent à réussir leur carrière.


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BUSINESS MAGAZINE. Quelle est la valeur des actifs que vous gérez ? Quelle est la part provenant des clients locaux ?

Je ne peux malheureusement pas divulguer les chiffres pour des raisons de confi dentialité, mais je peux vous dire que 80 % de nos clients proviennent du marché local. La clientèle internationale nous intéresse, en particulier ceux qui connaissent très bien les produits structurés proposés par ABC Capital. Ces produits ont été créés uniquement pour nos clients.


BUSINESS MAGAZINE. Comment vous démarquez-vous face à la rude concurrence dans ce secteur sur le marché local et comment répondezvous aux nouveaux défi s commerciaux et opérationnels ?

 féroce. Et, en tant que nouveau venu, nous avons dû trouver des moyens novateurs pour concurrencer les autres banques. Et la croissance constante de nos portefeuilles de prêts démontre que les clients nous font confi ance. Et cela est davantage dû au haut niveau de service et à la relation que nous avons établie en peu de temps. En ce qui concerne l’innovation, une chose que j’aime dans le secteur bancaire, par opposition aux autres secteurs dans lesquels j’ai travaillé auparavant, est la possibilité d’adapter le produit en fonction des besoins du client. Ces dernières années, nous avons accueilli de nouveaux clients sur le seul fait que nous avons été en mesure de leur proposer des produits dont ils ignoraient l’existence. Nous avons, en effet, pu mettre en place de nouveaux produits qui s’adaptent aux besoins et aux contraintes du client.

Les clients Private banking exigent l’unicité et nous avons lancé la carte Diamond d’UnionPay. Nous sommes la première banque en Afrique à émettre cette carte ; elle donne à nos clients une adhésion exclusive à une vaste gamme de services offerts par UnionPay, qu’il s’agisse de l’accès aux salons d’aéroports du monde entier ou de services de conciergerie.

Sur le plan opérationnel, nous savons tous que la technologie joue déjà un rôle plus important dans nos activités. Il y aura bientôt de nombreux changements chez ABC Banking quand nous implémenterons notre programme de transformation numérique. Celui-ci apportera une toute autre expérience à nos clients.


BUSINESS MAGAZINE. Certains accusent les banques de fonctionner en cartel. Votre avis ?

Vous devriez demander aux clients qui font le va-et-vient entre toutes les banques afi n d’obtenir les meilleures offres s’il y a un cartel ou non. Le fait que les clients soient maintenant plus disposés à travailler avec les nouveaux venus dans le secteur bancaire ne fait que prouver que cette accusation est incorrecte. En fait, les clients peuvent voir les différences dans l’offre des différentes banques. Et au fi nal, c’est le client qui a le dernier mot.


BUSINESS MAGAZINE. Les frais et commissions contribuent beaucoup à la performance des banques. Le client n’est-il pas un peu l’éternel perdant ?

Il est normal que des frais et des commissions soient facturés aux clients, car des dépenses sont engagées pour répondre à leurs besoins spécifi ques. Nos tarifs sont cependant très compétitifs par rapport aux autres  banques. Les frais et commissions ne sont pas l’élément majoritaire de notre profi t ; ils représentent un faible pourcentage. D’un autre côté, il y a des frais tel le Ledger fee que nous ne facturons pas à nos clients.

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BUSINESS MAGAZINE. Vos marges sont-elles satisfaisantes par rapport à vos coûts ?

Notre marge est largement dictée par les forces du marché ; nous devons continuellement nous adapter aux exigences des clients et à celles de nos concurrents sur le marché. D’un autre côté, les coûts ont considérablement grimpé au cours des dernières années, compte tenu du niveau de conformité requis dans le secteur. Et cela continuera d’augmenter ; c’est le prix à payer si nous voulons faire de Maurice une juridiction propre et bien réglementée.


BUSINESS MAGAZINE. Justement, l’environnement des affaires a évolué avec des règlements de plus en plus contraignants et où l’éthique et la transparence sont capitales. Comment la profession s’est-elle adaptée au nouveau cadre légal après des siècles d’opacité ?

La crise a entraîné de nombreux changements dans les activités bancaires mondiales. Et je crois que le secteur a tiré de bonnes leçons de ce qui s’est passé en 2008 ; c’était un véritable appel au réveil. Chez ABC Banking, nous avons la conviction que pour développer une activité durable, nous devons avoir un niveau élevé de corporate governance. Il n’y a donc pas eu de changement majeur dans notre approche. Nous nous félicitons d’un tel changement, car cela nous amène à des règles de jeu plus équitables avec les autres.


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BUSINESS MAGAZINE. Le crédit accordé au secteur privé est-il en hausse? Quel secteur emprunte le plus ?

Chez ABC Banking, le crédit accordé au secteur privé est en hausse. Ce sont le secteur touristique et celui de la construction, y compris la construction de maisons pour les particuliers, qui empruntent le plus actuellement. Nos activités sont en pleine croissance et d’année en année, notre Loan book est en train d’augmenter.


BUSINESS MAGAZINE. Le gouverneur de la Banque de Maurice plaide pour une hausse du taux d’intérêt à l’épargne. Cet appel sera-t-il considéré par ABC Banking ?

C’est peut-être un appel aux autres banques. Car nos taux sont les plus compétitifs du marché. Nous avons effectivement le meilleur taux à l’épargne en ce moment, qui est à 2 %. C’est aux autres banques de nous rattraper.

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