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Secteur manufacturier Une bouffée d’oxygène

u003cp style=text-align: justify;\u003eLe ministre des Finances a eu de bons mots pour le secteur manufacturier dans son ensemble, y compris pour le textile. Les mesures sont accueillies favorablement par les opérateurs. Pour Danielle Wong, directrice de la Mauritius Export Association (MEXA), ce Budget comporte un message très positif pour le secteur manufacturier : « u003cemu003eC’est la première fois depuis des années que nous sentons que le secteur manufacturier est pris en considération. Le gouvernement s’est rendu compte que l’appareil productif est la locomotive de l’économie.u003c/emu003e »u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe secteur textile emploie 50 000 personnes et génère Rs 14 milliards annuellement. «u003cemu003e Contre vents et marées et faisant face à des défis incroyables, le secteur du textile a non seulement survécu, mais il s’est aussi renforcé et a amélioré sa compétitivité. Tout comme l’industrie sucrière, ce secteur est devenu un symbole de la capacité de notre pays à s’adapter au changementu003c/emu003e », a reconnu le ministre.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eTextile : transition réussieu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe secteur du textile a réussi une transition délicate : étendre ses exportations vers les marchés africains. Pour encourager cette démarche, Enterprise Mauritius bénéficiera d’une enveloppe de Rs 135 millions en vue de développer certains marchés. De plus, le ministre des Finances souhaite encourager les investissements dans le textile et le secteur manufacturier dans son ensemble. Il propose ainsi 50 % d’amortissement accéléré sur l’acquisition d’usines, de machines et d’équipements. D’autre part, le gouvernement abolit la garantie bancaire nécessaire pour les permis de travail des expatriés dans le secteur EOE (u003cemu003eExport-oriented enterprisesu003c/emu003e). Celle-ci sera remplacée par des frais annuels de Rs 500 par employé chaque année. Cette seule mesure devrait permettre au secteur d’économiser Rs 240 millions. On annonce aussi l’abolition de l’AGOA Levy, qui était une taxe sur les exportations. Ce qui représente une économie de Rs 15 millions pour l’industrie. « u003cemu003eCes mesures sont très positives. Elles vont stimuler le secteur manufacturier. L’enlèvement de l’AGOA Levy contribuera à améliorer le cash-flow des entreprisesu003c/emu003e », souligne Danielle Wong. Concernant l’abolition de la garantie bancaire pour le permis de travail des expatriés, elle accueille favorablement cette annonce : « u003cemu003eNon seulement cette mesure nous aidera financièrement, mais elle diminuera aussi considérablement les démarches administratives liées au permis de travail en allégeant les procédures. Les travailleurs étrangers sont très importants dans notre secteur. Sans eux, le secteur manufacturier est paralysé.u003c/emu003e » Rappelons que les entreprises manufacturières regroupent quelque 18 500 travailleurs étrangers.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003ePour les u003cemu003eDomestic Oriented Enterprisesu003c/emu003e (DOE), Xavier Duval a annoncé que tout éventuel changement dans les droits de douane qui pourrait affecter les producteurs locaux sera annoncé six mois à l’avance. « u003cemu003eCe qui veut dire, par exemple, que tout changement effectué à partir du 1er janvier 2014, devra être discuté avec les représentants de l’industrie avant le 1er juillet 2013u003c/emu003e », indique le Grand argentier. Il faut dire que l’abaissement des tarifs douaniers handicape lourdement le secteur. C’est la raison pour laquelle Vincent d’Arifat, président de l’Association of Mauritian Manufacturers, insistait récemment pour que l’on «u003cemu003e tempère u003c/emu003e» notre politique d’ouverture commerciale. L’association préconise ainsi une politique de droits de douane adaptée selon le caractère stratégique des produits, et leur degré d’exposition à la concurrence : gel de la baisse des droits de douane et définition d’un u003cemu003eMinimum Residual Duty u003c/emu003epour certaines positions tarifaires, application de règlements et standards locaux aux produits importés et contrôle plus efficient de la qualité aux frontières du pays, entre autres.u003c/pu003eu003cp style=text-align: justify;\u003eLe gouvernement annonce aussi qu’il compte encourager le développement de u003cemu003eHigh tech manufacturing clusters u003c/emu003edans des parcs industriels. Ces sites comporteront des facilités de « u003cemu003eplug and playu003c/emu003e ». Par ailleurs, la montée en puissance de l’Afrique pourrait contribuer à un nouvel essor dans notre port franc. D’où la décision des autorités de délivrer un « u003cemu003efreeport statusu003c/emu003e » aux compagnies qui souhaiteraient s’engager dans des activités manufacturières et exporter toute leur production en Afrique. De même des zones franches seront créées près du port et de l’aéroport.u003c/pu003eu003cdiv style=background-color: rgb(222, 214, 207); border: 1px solid grey; padding: 10px; margin-top: 20px; margin-bottom: 20px; text-align: justify;\u003eu003cstrongu003eDanielle Wong : « Des mesures positives mais…»u003c/strongu003eu003cbru003eu003cbru003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1056/45B.png style=width: 67px; height: 80px;\u003e« Le Budget contient des mesures positives, mais nous ne voyons de stratégie claire en filigrane », constate Danielle Wong, directrice de la MEXA. Elle suggère par ailleurs la mise en place d’une Task Force regroupant le secteur public et le secteur privé pour piloter la mise en oeuvre des mesures annoncées pour le secteur manufacturier. « u003cemu003eÀ la MEXA, nous nous réunissons ce mercredi pour analyser les mesures et voir leur implications.u003c/emu003e »u003c/divu003e

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