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Les investissements dans la dette privée ont été résilients, souligne une étude d’Ocorian

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Robert Hovenier, Ocorian

Une étude intitulée «Navigating CovExit: searching for value in the debt markets», menée par Ocorian, conduit à une intéressante observation : les investisseurs sur le marché de la dette privée doutent de leur capacité à gérer les défauts de paiement dans un contexte de ralentissement post-pandémie.

Une grande majorité (87 %) des investisseurs sur les marchés de capitaux mettent en œuvre des stratégies de prêts directs, même si 47 % d’entre eux ne croient pas en leur capacité à gérer le recouvrement des pertes, ce qui pourrait avoir de graves implications si les défauts de paiement des entreprises augmentent à mesure que les politiques de soutien, mises en place par les gouvernements en raison de la pandémie, sont supprimées.

Selon le Capital Markets report, intitulé Navigating CovExit : Searching for value in the debt markets, commandité par Ocorian, leader mondial des services fiduciaires aux entreprises, de la gestion de fonds d’investissement et des services pour marchés de capitaux, la majorité des investisseurs sur les marchés de capitaux (57 %) ont une stratégie de prêts directs qu’ils envisagent d’étendre et 30 % ont une stratégie qu’ils sont en train de mettre en œuvre.

Avec 207 milliards de dollars ayant été déployés par 327 fonds de prêts directs à travers le monde au cours des dix dernières années, l’étude souligne le manque de confiance qui règne parmi les investisseurs sur le fait que leur capacité de prêts directs soit suffisante pour surmonter les difficultés. Ils sont le moins confiants pour traiter le recouvrement des pertes (47 %), l’évaluation des risques (53 %), la production de relevés (54 %) et le suivi des clauses restrictives de dette (57 %).

Ocorian a commandité une étude indépendante auprès de 100 décideurs sur les marchés de capitaux travaillant dans des banques d’investissement et des sociétés financières privées en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique et en Asie pour évaluer leur préparation opérationnelle alors qu’ils planifient les stratégies d’investissement pour l’après-pandémie.

Selon Alan Booth, Global Head of Capital Markets chez Ocorian, le nombre relativement faible de défauts de paiement à ce jour indique que les investissements dans la dette privée ont été résilients. Par ailleurs, il relève que le soutien gouvernemental et le faible coût des financements peuvent masquer un degré variable de traumatisme sur le marché. «À mesure que ce soutien touche à sa fin et que les taux d’intérêt augmentent, on peut s’attendre à voir des entreprises en détresse, mais aussi des opportunités dans certains secteurs. La manière dont les gestionnaires de dettes privées réagiront sera variée, et il est fort probable que nous voyions le nombre de faucons dépasser les colombes», souligne-t-il.

Robert Hovenier, Managing Director du bureau d’Ocorian à Maurice, revient, lui, sur l’étude menée par la compagnie. «Le rapport montre que l’arrivée des vaccins tant attendus a un impact direct sur les perspectives de reprise des économies. De plus, selon cette étude, les investisseurs se concentrent désormais sur des stratégies de prêt. Alors qu’il existe toujours un élément d’incertitude lié à la pandémie, chez Ocorian, nous sommes en mesure d’aider nos clients à améliorer leur résilience et à rationaliser leurs opérations», indique-t-il.

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