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Le changement climatique fait débat

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Sunil Benimadhu, CEO de la Stock Exchange of Mauritius ; Danny Balluck, directeur et CFO de Standard Chartered Bank ; Sanju Deenapanray, directeur d’Ecological Living in Action ; Irshad Mallam Hassam, Partner de Nexia Baker & Arenson ; Faizal Khoodoruth, directeur de KPMG Mauritius, et Shailen Ramgoolam, Partner d’EY Mauritius, ont récemment participé à une table ronde virtuelle sur les défis qu’oppose le changement climatique aux fondamentaux et pratiques des entreprises et experts-comptables. Le débat était organisé par le bureau mauricien d’ACCA.

Jane Ohadike, ACCA Head of Policy pour la région ‘Afrique’, a animé et modéré cette table ronde, avec la collaboration du bureau mauricien de l’ACCA, dirigé par Madhavi Ramdin-Clark. Les conclusions des échanges de cette table ronde seront utilisées pour la rédaction d’un article du magazine mondial de l’ACCA, précise le bureau mauricien de l’association. Ses points de vue et recommandations seront également inclus aux informations d’une étude mondiale que réalise l’ACCA auprès d’experts-comptables avant le sommet COP 26 sur le climat, qui se tiendra qui à Glasgow en novembre 2021.

Les points saillants relevés lors de cette table ronde virtuelle sont que face à un changement climatique réel et grave, la volonté politique, les décisions stratégiques des entreprises, l’adaptation des fonctions et outils comptables et la disponibilité de nouvelles expertises et de certains financements font parfois défaut. «Pourquoi, ont souligné des intervenants, se contenter d’avoir une approche qui vise à réduire les gaz à effet de serre dans le cadre du modèle économique existant ? Ne faudrait-il pas plutôt adopter l’approche inverse ? C’est-à-dire, développer un modèle économique différent, bâti autour d’une importante réduction des éléments qui contribuent au changement climatique et à ses effets néfastes ?», se demande ACCA Mauritius.

«Il faut un changement de mentalité, arrêter de considérer l’investissement avec un objectif de profitabilité à court terme, mais comme une action et une participation pour un futur meilleur qui profitera à tous», a soutenu Faizal Khoodoruth, directeur de KPMG Mauritius. «Car les effets du changement climatique sont déjà là, et toute entreprise et tout individu ne peut se permettre de ne pas penser au tort causé par un investissement qui ne tient pas compte de l’effet futur néfaste, humain et financier, de ses décisions.» Pour qu’on s’attaque à un problème de façon urgente, il s’agit d’abord de le reconnaître clairement et de manière non ambiguë. «Or, plusieurs pays, et non des moindres, ont refusé ou refusent la réalité du changement climatique», a constaté Irshad Mallam Hassam, Partner de Nexia Baker & Arenson.

Alors que les principaux pays pollueurs de la planète, par exemple, n’agissent pas suffisamment et pas assez vite, poursuit-il, les pays en voie de développement, moins pollueurs et plus vulnérables au changement climatique, manquent cruellement de ressources. «Même quand certaines initiatives sont prises, elles prennent trop de temps à se réaliser», ajoute, pour sa part, Danny Balluck, directeur et CFO de Standard Chartered Bank. Il dénote le manque de moyens consentis, aussi bien dans les pays développés que sur le continent africain.

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