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L’Ouest. Un développement à taille humaine

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L’Ouest. Un développement à taille humaine | business-magazine.mu


Tout comme les autres régions de Maurice, l’Ouest vit de profondes mutations depuis quelques années. La région se transforme graduellement dans le cadre d’une politique de planification urbaine réfléchie. 

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Àl’image du reste du pays, la région de l’Ouest est, depuis quelques années déjà, le théâtre d’importants développements. Si le panorama est appelé à connaître une profonde mutation, cela se fera, assurent les groupes Medine et Trimetys – deux des plus importants promoteurs de cette partie de l’île – dans le cadre d’une planification soigneusement étudiée. Cela afin de ne pas répéter les erreurs commises dans le Nord, par exemple, où le bétonnage intensif de la côte est aujourd’hui décrié. Résultat : les deux Smart cities qui sortent peu à peu de terre font de l’Ouest une terre d’opportunités très prisée des investisseurs.

S’il existait bel et bien une envie du côté de Trimetys de proposer un projet de développement intégré à Tamarin depuis plusieurs années déjà, il a fallu attendre la mise en place d’un cadre législatif approprié, à savoir le Smart City Scheme pour permettre sa concrétisation. «Avant, nous n’avions pas réellement de cadre pour ce projet, car Cap Tamarin Smart & Happy Village ne sera pas uniquement un parc résidentiel ; il y aura des commerces, des bureaux, des services. Nous sommes en train de créer un véritable village, en extension du village existant, avec toutes les facilités possibles et accessibles à tous. La promulgation de ces nouvelles dispositions légales est adaptée à ce type de développement», précise Kian Jhuboo, le directeur de Trimetys.

Niché sur les berges de la rivière du Rempart, Cap Tamarin Smart & Happy Village entend se démarquer grâce, notamment, à une approche plus respectueuse de l’environnement. En effet, en plus de limiter son empreinte carbone, Cap Tamarin Smart & Happy Village produira à terme 2,5 MW d’énergie renouvelable grâce à des panneaux photovoltaïques.


Un nouveau pôle où les opportunités seront nombreuses

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Misant sur une approche mixte, cette nouvelle ville mêlera zones résidentielles, espaces de bureaux, centre commercial et permettra en outre aux résidents d’accéder à une palette d’infrastructures et de services tels qu’une école primaire, un collège, un complexe sportif, des services de santé ainsi qu’une résidence pour retraités. Le groupe Trimetys a, par ailleurs, annoncé vouloir y intégrer un centre de recherche et développement destiné aux start-up. Le tout dans un cadre convivial qui invite aux rencontres et aux échanges.

«Nous ne souhaitons pas construire un domaine bordé de hauts murs, que la plupart des Mauriciens ne pourront jamais visiter. Ce que nous voulons, c’est que Cap Tamarin soit complètement intégré dans le quotidien du village. En tant qu’enfants de Tamarin, nous désirons plus que tout conserver ce quelque chose de magique, cette ambiance unique propre au village où nous avons grandi», confie Kian Jhuboo. Un développement à taille humaine en somme a emporté l’adhésion aussi bien des habitants de la région que des investisseurs, de plus en plus nombreux à ne pas vouloir passer à côté des opportunités qui se présentent.


Le respect de l’environnement et des habitants

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Sur les hauteurs de Flic-enFlac, non loin de la sucrerie de Medine, sort de terre un projet d’envergure appelé à redessiner cette région où la seule activité économique tournait jusqu’à tout récemment autour de la canne à sucre. «Uniciti se positionne comme une ville intégrée, dynamique et connectée tout en alliant un développement durable et soutenu, avec la collaboration d’experts locaux et internationaux», présentait son promoteur, Medine, lors du lancement, fin 2017. Ce projet a nécessité dix années de travail en collaboration avec des consultants singapouriens, européens et sud-africains. Plus qu’une simple ville, Uniciti entend s’articuler autour «du cercle vertueux de l’économie du savoir», notamment l’enseignement supérieur et de la recherche. À l’image de ce qui est fait en Australie ou encore en Malaisie, Uniciti souhaite ériger le secteur de l’enseignement supérieur en véritable pilier économique.

Outre la création du Medine Education Village, qui accueille Vatel, SUPINFO International University, l’ESSEC Business School et l’ESCP Europe, Medine a également fait sortir de terre, en 2015, l’International Campus for Sustainable and Innovative Africa (ICSIA), lancé en collaboration avec des partenaires triés sur le volet, à savoir l’université Panthéon-Assas Paris II pour le droit, l’École Centrale de Nantes et l’École Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA) de Nantes. L’ambition du groupe est d’atteindre d’ici à 2025 la barre des 5 000 étudiants avec 75 % d’étrangers et 25 % de Mauriciens.

La réalisation de la Smart city de Medine sera étendue sur trois phases et cela sur une période de 25 ans. Au total, ce sont Rs 35 milliards qui seront investies. Et près de 6 000 emplois directs seront créés à terme. La première phase a, elle, déjà été complétée et comprend le centre commercial de Cascavelle, la première phase des bureaux de Clarens Field, l’école pré-primaire, l’école primaire et l’école secondaire ainsi que la première phase de Student Life Residences. Le coup d’envoi de la deuxième phase a été donné en début d’année et verra la construction d’appartements, de villas et de résidences pour seniors. Un développement qui, assure le groupe Medine, se fera dans le respect de l’environnement. En effet, le groupe a mis l’accent sur une planification urbaine respectant l’écosystème de la région et privilégiant «la circulation douce et les espaces verts au cœur du développement foncier». Une planification urbaine qui respecte le site et son écosystème dans son ensemble.

On l’aura compris, ces deux projets d’envergure sont appelés à profondément modifier le paysage de la côte ouest, et cela grâce à une planification soigneusement étudiée. Un développement à taille humaine en somme qui fera de cette région un nouveau pôle de développement où les opportunités seront nombreuses.


Cap Tamarin Smart et Happy Village en chiffres :

◗ Superficie totale du projet : 44 hectares

◗ Environ Rs 11,5 milliards d’investissements sur les cinq à sept prochaines années

◗ Un parc de trois hectares en bordure de rivière

◗ Création de 2 000 emplois directs après ouverture

◗ 300 ouvriers pour la construction de la Phase 1

◗ 150 unités d’affaires

◗ 1 200 unités résidentielles

◗ 3 km de routes piétonnes et cyclables ◗ 1 collège

◗ 1 lycée

◗ 1 clinique

◗ 25 000 m2 d’infrastructures sportives ◗ Un hypermarché de 5 000 m2

◗ 11 000 m2 de commerces

◗ 15 000 m2 d’espaces bureaux

◗ Objectif de 2,5 MW d’énergie renouvelable produite par des panneaux photovoltaïques

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