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Changement climatique : moyenne de température plus élevée en Afrique

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Le Groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique (GIEC) a rendu publique, le lundi 9 août, les résultats des éléments scientifiques clés de son sixième rapport d’évaluation. Celui-ci souligne qu’en moyenne sur les 20 prochaines années, la température mondiale devrait afficher ou dépasser un réchauffement de 1,5°C.

Depuis 1850-1900, analyse ce Sixth Assessment Report du GIEC, les émissions de gaz à effet de serre attribuées aux activités humaines sont responsables d’une hausse d’environ 1,1°C dans le réchauffement climatique. L’analyse régionale fait état que le taux d’augmentation de la température de surface a généralement été plus rapide en Afrique que la moyenne mondiale, le changement climatique d’origine humaine étant le facteur dominant. De plus, le niveau relatif de la mer a augmenté à un rythme plus élevé, que le niveau moyen global de la mer, autour de l’Afrique au cours des trois dernières décennies. Il est probable que l’élévation du niveau relatif de la mer se poursuivra autour de l’Afrique, contribuant à l’augmentation de la fréquence et de la gravité des inondations côtières dans les zones de faible altitude, et à l’érosion côtière.

D’après les projections faites pour un réchauffement planétaire d’au moins 2ºC, des changements climatiques significatifs sont attendus pour le milieu du 21e siècle. Ils se traduiront notamment, avec une certitude moyenne à élevée sur les projections, par l’augmentation prévue de la vitesse moyenne des vents des cyclones tropicaux et des fortes précipitations qui y sont associées, ainsi que de la proportion de cyclones tropicaux de catégorie 4-5… Des éléments que quelque 234 auteurs de 66 pays ont déterminés en se basant sur plus de 14 000 références pour ce sixième rapport d’évaluation basé sur les éléments scientifiques, d’ailleurs appuyés par les commentaires de 78 007 experts et gouvernements.

«Il est clair depuis des décennies que le climat de la Terre change, et le rôle de l’influence humaine sur le système climatique est incontesté pourtant. Le nouveau rapport reflète également des avancées majeures dans la science de l’attribution, c’est-à-dire la compréhension du rôle du changement climatique dans l’intensification d’événements météorologiques et climatiques spécifiques, tels que les phénomènes extrêmes et les catastrophes naturelles», observe la paléoclimatologue française Valérie Masson-Delmotte.

Créé en 1988 par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le GIEC est appelé à fournir aux dirigeants politiques des évaluations scientifiques périodiques concernant le changement climatique, ses implications et ses risques, ainsi que proposer des stratégies d’adaptation et d’atténuation.

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