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Industrie du plastique : Qualitropic va accompagner une vingtaine d’opérateurs dans leur transition

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Depuis l’annonce de l’interdiction sur le plastique à usage unique, c’est tout un secteur qui se retrouve dans l’obligation de se réinventer. Au niveau de l’Association of Mauritian Manufacturers, l’on a pu obtenir le concours de la société réunionnaise Qualitropic pour accompagner une vingtaine d’opérateurs dans cette phase de transition.

JÉRÔME VUILLEMIN  (DIRECTEUR DE  QUALITROPIC)

JÉRÔME VUILLEMIN
(DIRECTEUR DE
QUALITROPIC)

Il y a toujours un avenir pour l’industrie du plastique. Mais les opérateurs doivent mettre les bouchées doubles pour réussir le virage écologique. Car le moratoire accordé par le gouvernement pour l’interdiction totale du plastique à usage unique expire le 15 janvier 2022.

Pour aider les opérateurs à accélérer la transition vers des modes de production écoresponsables, l’Association of Mauritian Manufacturers (AMM) s’est associée à Qualitropic qui accompagnera un certain nombre d’entreprises lors des mois à venir. L’annonce a été faite lors d’un webinaire intitulé Lindistrie dimé organisé par l’AMM de concert avec les partenaires Made in Moris, le Human Resource Development Council, la Chambre de Commerce et d’Industrie et Business Mauritius. Lors de son allocution, le CEO de l’AMM, Bruno Dubarry, a fait remarquer que le challenge est de taille pour les opérateurs et que le délai dont ils disposent pour se réinventer est très court. La crise vient compliquer la donne. Il estime qu’il ne «faut pas se limiter au plaidoyer, mais qu’il s’agit surtout d’accompagner les entreprises pour finaliser leurs attentes et proposer un calendrier plus convenable».

BRUNO DUBARRY  (CEO DE L’AMM)

BRUNO DUBARRY (CEO DE L’AMM)

 

DÉGAGER DES SOLUTIONS RAPIDES

C’est dans cette optique que l’expertise de Qualitropic, l’unique pôle de compétitivité outre-mer sur l’écoconception, a été sollicitée afin de dégager des solutions concrètes pour les acteurs de l’industrie le plus vite possible. Son directeur, Jérôme Vuillemin, explique que la mission de société est de faire «intervenir les équipes de recherche et développement pour former le personnel et trouver des solutions pour le bénéfice des entreprises».

Si les délais sont courts, il est cependant tout à fait possible d’aboutir à un résultat positif pour chacune des entreprises concernées, estime Jérôme Vuillemin. Il explique la marche à suivre : «Il faut, peut-être, dans un premier temps, y aller par étapes : la première étape consisterait à développer des emballages biosourcés et les commander auprès d’un fournisseur extérieur, si ce n’est pas encore possible localement, avant de pouvoir les produire sur le territoire. Au niveau international, l’interdiction des plastiques à usage unique se généralise et l’offre en produits de substitution est grandissante sur les marchés. De plus, l’initiative d’une action collective, comme imaginée et mise en œuvre par l’AMM, est particulièrement efficiente. Pour cause, impliquer les producteurs d’emballages et les utilisateurs industriels permet de faire avancer toute la filière».

Pour mettre l’initiative en route, l’AMM et Qualitropic ont lancé un appel à manifestation d’intérêt à l’intention des entreprises mauriciennes. Ainsi, jusqu’au 15 juin, elles pourront proposer leur candidature en répondant à un questionnaire en ligne. En juillet, le comité de sélection, composé de l’AMM et de Qualitropic, examinera les demandes sur la base de critères tels que les ambitions et motivations par rapport à l’écoconception, la nature des projets, le caractère innovant, la structure de l’entreprise ainsi que l’apport au territoire mauricien. Après une sélection de 50 entreprises, des ateliers de formation en visioconférence seront organisés en août afin de répondre aux besoins des entreprises.

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