Imprimerie : Proparco, nouveau partenaire de MSM
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L’institution française Proparco devient le nouveau partenaire financier de Mauritius Stationery Manufacturers (MSM) en apportant des capitaux à hauteur de Rs 150 millions. L’accord entre MSM et Proparco a été signé le 17 octobre.
L’entrée de l’institution française Proparco dans le capital de la société mauricienne fait suite à l’exercice de recapitalisation entrepris par l’actionnaire principal de MSM, en l’occurrence GML Investissement Ltée, dans le cadre d’une démarche plus globale de restructuration entreprise par MSM depuis le début de l’année, dans le but de rentabiliser l’entreprise sur le long terme.
Processus de transformation
MSM est dans le créneau de l’imprimerie et de l’emballage. Elle arrose le marché local et régional. Alors que Proparco, son nouveau partenaire, est une institution française conjointement détenue par l’Agence Française de Développement (AFD) et des actionnaires privés internationaux. Il a pour mission de favoriser les investissements privés susceptibles de participer à la croissance, au développement durable et à l’atteinte des objectifs sociaux du millénaire dans des pays émergents.
C’est lors d’une assemblée spéciale extraordinaire tenue le 25 septembre que les actionnaires de MSM ont pris la décision de procéder non seulement à une augmentation de capital à hauteur de Rs 263,4 millions, mais aussi à la création d’une nouvelle classe d’actions (sans droit de vote) suivant la conversion de dettes à hauteur de Rs 80 millions en actions. Ces actions (ordinaires et nouvelle classe) seront émises à Rs 8,50 l’unité.
Comme le souligne Hervé Duranton, le Chief Executive Officer de MSM, « l’ensemble de l’entreprise s’est engagé dans un ambitieux processus de transformation. L’arrivée de Proparco, aux côtés de GML, témoigne de la confiance que peut avoir un grand investisseur international dans les orientations que nous avons prises et dans l’avenir de MSM. L’apport significatif en capital de Proparco contribuera en bonne partie à rétablir l’assise financière de MSM et nous permettra d’avancer sur nos plans d’investissements et de rationalisation industrielle, avec notamment le regroupement de toutes nos activités de production sur un seul site ».
Ainsi donc, outre la restructuration financière, MSM a procédé a une restructuration de ses opérations aussi bien que de sa stratégie commerciale. Les profits bruts de MSM ont crû de Rs 4 millions pour atteindre Rs 26,8 milions lors du trimestre se terminant en septembre, par rapport à la même période en 2011.
Il y a définitivement des opportunités à saisir dans la culture d’algues, avec en ligne de mire leur transformation à des fins commerciales pour l’exportation. D’ailleurs, le Mauritius Research Council (MRC) a initié un projet de recherche dans ce domaine. Des algues ont été cultivées à titre expérimental à Albion, Vieux Grand Port et aussi à Petite Butte et Jean Tac à Rodrigues. Une expérience qui s’est révélée concluante.
Les algues sont très demandées sur le marché mondial, étant consommées comme produits alimentaires. Elles entrent aussi dans la fabrication de produits cosmétiques, médicaux et pharmaceutiques. Les algues servent également à la fabrication d’engrais et de nourriture pour animaux et sont utilisées en thalassothérapie. Par ailleurs, un certain nombre de produits alimentaires novateurs ont été développés à partir d’algues, à l’instar d’achards et de confitures. Ces produits ont déjà été testés avec des retours très positifs du côté des consommateurs. La culture d’algues, qui est devenue un pilier économique dans plusieurs pays asiatiques, représente un secteur encore inexploité, mais très porteur pour Maurice. Le pays faisant face à une surface de terre limitée, il a une importante carte à jouer avec l’exploitation de ses ressources halieutiques. De plus, la zone économique exclusive de Maurice représente un des plus grands espaces océaniques au monde, et il a encore augmenté ces dernières années grâce au mouvement des plaques tectoniques.
Depuis 2006, le MRC a initié une série d’études scientifiques sur le potentiel de l’exploitation d’algues sur une base aquacole et ses avantages économiques et selon les experts du MRC, le développement de la culture d’algues pourrait et devrait devenir une des priorités du gouvernement en termes de nouvelles industries.
