Consultations pré-budgétaires : l’AHRIM pour une évaluation approfondie du secteur touristique

Suite aux consultations pré-budgétaires de l’Association des Hôteliers et Restaurateurs de l’île Maurice (AHRIM) avec le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, les représentants du monde de l’hôtellerie et de la restauration sont revenus sur cette rencontre. Le président de l’AHRIM, Jean-Michel Pitot, a déclaré que les discussions ont porté essentiellement sur les conditions de la réouverture des frontières et la reprise du tourisme. «Nous sommes alignés sur l’urgence de cette réouverture, ainsi que sur l’importance d’avoir un objectif chiffré qui doit accompagner le plan national de reprise. Nous devons ensemble voir quelles mesures poser pour rendre les objectifs du pays atteignables», a-t-il confié.

Saluant les efforts du gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire et l’approvisionnement des vaccins, Jean-Michel Pitot a ajouté qu’il reconnaissait que le défi reste monumental. «Nous sommes pleinement conscients de l’immense complexité de la situation, de la difficulté à se procurer des vaccins en nombre suffisant, et à les administrer dans les délais fixés. Nous continuerons à travailler avec les autorités pour faciliter les conditions d’une reprise que nous souhaitons tous, le plus tôt possible et le plus rapidement possible».

En marge du nouvel exercice budgétaire, l’AHRIM juge important d’évaluer de façon approfondie les retombées des mesures de soutien accordées à l’hôtellerie et au tourisme avec la crise sanitaire. Ces mesures avaient pour principal objectif la préservation des emplois et le maintien des entreprises du secteur. Pour l’AHRIM, il serait bon de procéder à un examen de l’état du secteur, après un an d’application de ces mesures, afin de déterminer lesquelles seraient les plus appropriées à l’avenir et lesquelles devraient être améliorées. «Au-delà de l’exercice fiscal, l’enjeu central reste de trouver les idées originales et innovantes qui assureront la réussite du redémarrage. Nous souhaitons un vrai budget de relance pour l’industrie. C’est ce à quoi nous nous attelons», insiste Jean-Michel Pitot.