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Born to fly – «Nous n’arrivons pas à atteindre des objectifs»

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Born to fly - «Nous n’arrivons pas à atteindre des objectifs» | business-magazine.mu

«Nous proposons les mêmes offres aux touristes et aux Mauriciens mais avec un prix promotionnel aux locaux en cette période de crise. Nous nous adaptons à ce marché en baissant les prix», reconnaît Thierry Content, qui est pilote et l’un des deux directeurs de Born to Fly. Comme il le présente, le but de cette compagnie est de faire découvrir la beauté du patrimoine du Sud-Ouest et à travers leur aéroclub de faire vivre la sensation de l’hydravion.

En effet, Born to fly (Lagoon Flight) offre la possibilité de planer en hydravion à quelques mètres dans les airs pour une escapade en plein air qui donne l’opportunité d’admirer le lagon du Sud-Ouest, la cascade sous-marine et la montagne du Morne, et la passe de Bel Ombre. «La compagnie avait il n’y a pas longtemps d’autres activités comme le parasailing, le kitesurf et le dolphins watch, entre autres», s’empresse d’ajouter Ludovic Tennant, l’autre directeur, qui est aussi pilote.

«Nous travaillons souvent avec le tourisme de luxe. Et maintenant, la clientèle n’est plus la même. Ça ne marche pas en ce moment. Nous n’arrivons pas à atteindre des objectifs suffisants pour nos charges. Nous sommes en train de nous endetter», déplore Thierry Content. Compter sur la clientèle mauricienne est inenvisageable. «Si cette situation perdure, nous ne pourrons pas tenir», lâche-t-il. Quant à leur chiffre d’affaires, les deux soulignent qu’il a été totalement impacté. «Sur les derniers mois et depuis que nous avons repris, nous faisons entre 5 % et 10 % de notre chiffre d’affaires habituel.»

Les deux directeurs reconnaissent cependant que le Wage Assistance Scheme a aidé financièrement la compagnie, l’a maintenu en vie. «Nous limitons les salaires. Ceux des directeurs sont normalement plus importants. D’ailleurs, nous ne les touchons même pas. Pour le reste, nous essayons de payer nos assurances et les différents frais.» La société est aussi perturbée par la dévaluation de la roupie mauricienne.

«Sans touristes, nous pensons que nous allons devoir fermer et mettre les deux hydravions dans le hangar, et faire autre chose de notre vie», se désole Thierry Content, qui explique aussi que si les touristes ne viennent pas dans les prochains mois, ils se sont dit qu’ils vont essayer de tout faire pour tenir jusqu’en janvier 2021. «Nous avons mis toute notre âme dans notre compagnie. C’est notre passion. Nous savons que nous avons une chance incroyable d’opérer. Nous allons nous mettre en stand-by, puis nous reviendrons», avoue-t-il.

De manière positive, ils espèrent avoir une petite rentrée d’argent en effectuant des vols avec des résidents et continuer à obtenir de l’aide du gouvernement. «Nous espérons que lorsque la compagnie reprendra ses activités, les affaires seront florissantes.»

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